Installer un système d’assainissement individuel

Les systèmes d’assainissement individuel, également appelés assainissement non collectif (ANC), sont des dispositifs utilisés pour traiter les eaux usées d’un logement non raccordé à un réseau d’assainissement collectif (tout à l’égout).

Il existe plusieurs types de systèmes d’assainissement :

• Fosse toutes eaux « fosse septique » : cuve qui sépare les matières solides des matières liquides.
• Filière de traitement traditionnelle : filtres à sable, épandage
• Filière de traitement agréée : micro station, filtre compact, filtre planté (épuration par les plantes), filtre à sable non drainé et drainé EnviroSeptic
• Dispositif d’infiltration des eaux traitées : tranchées d’infiltration ou PITT

Ces solutions peuvent être utilisée dans le cadre d’un assainissement individuel mais également dans le cadre d’un assainissement semi-collectif (camping, restaurant, hôtel, gites, aire de repos…)

Le choix de la solution la plus adaptée à vos besoins dépend de plusieurs critères : la taille du terrain (place disponible pour l’assainissement), nombre de pièces du logement, contraintes environnementales, règlementation locale…

En France, diverses aides assainissement individuel sont mises en place pour faciliter l’accès à ces solutions et encourager leur installation chez les particuliers.

L’installation d’un système d’assainissement individuel se déroule en plusieurs étapes, chacune étant essentielle pour assurer la fiabilité et l’efficacité du dispositif.

1. Analyse du terrain : Une étude de sol est nécessaire pour déterminer les caractéristiques du sol afin de déterminer sa capacité à accueillir et à traiter les eaux usées de manière efficace et sécuritaire. Cette étape permet également de choisir le type de système le plus approprié pour votre maison.
2. Conception du projet : Sur la base des résultats de l’étude de sol, un projet d’assainissement individuel est élaboré, prenant en compte les spécificités du terrain ainsi que les besoins de l’habitation. Le projet est établi par un bureau d’études et validé par le SPANC. 
3. Validation du devis : L’installateur détermine le coût de votre projet en fonction des différentes caractéristiques de votre parcelle. Le prix lié au projet peut varier en fonction de plusieurs facteurs (accessibilité chantier, besoins spécifiques, particularités du sol…)
4. Réalisation des travaux : Une fois le projet validé, les travaux peuvent débuter. Cela implique la mise en place des différentes composantes de l’assainissement, telles que la fosse toutes eaux, la filière de traitement (microstation, filtre compact, filtre planté, EnviroSeptic, filière traditionnelle), ainsi que le dispositif d’infiltration si la perméabilité le permet.
5. Contrôle par le SPANC : Une fois les travaux terminés, le système d’assainissement individuel est mis en service. Un contrôle est réalisé par le SPANC (Service Public d’Assainissement Non Collectif) pour s’assurer de la bonne mise en oeuvre du dispositif afin de délivrer la conformité de l’installation. 

En respectant les différentes étapes, de l’étude du terrain à la mise en place du dispositif, vous garantissez non seulement son efficacité mais également sa durabilité dans le temps. Pour l’entretien de votre filière d’assainissement, rapprochez vous du fabricant ou de l’installateur professionnel qui à procéder à la mise en place du système.

Pour l’installation d’un système d’assainissement autonome, nous vous recommandons de faire appel à un installateur professionnel.

En France, l’installation d’un système d’assainissement individuel est soumise à une réglementation stricte visant à préserver la qualité de l’eau, protéger l’environnement et préserver la santé publique :

Parmi les principales obligations réglementaires, on peut citer :

• L’obtention d’un permis de construire ou d’une autorisation préalable à l’installation, délivré par la mairie ou le Service Public d’Assainissement Non Collectif (SPANC).
• Le respect des normes de conception et de dimensionnement des installations, garantissant leur efficacité et leur durabilité.
• La réalisation de contrôles périodiques par des organismes agréés afin de vérifier la conformité du système d’assainissement individuel aux exigences en vigueur.

 L’installation d’un système d’assainissement autonome requiert une expertise technique et une connaissance approfondie des réglementations en vigueur. En choisissant le système adapté à vos besoins, en respectant les étapes d’installation et la réglementation en vigueur, vous contribuez à préserver l’environnement tout en assurant le confort et la sécurité de votre habitation.